Je ne commenterai pas votre emploi des mots de « déportation » et de « crime de guerre », tant ils sont outranciers.
La France est mobilisée depuis le début de cette affaire. Aucun prisonnier français dans le monde – et il y en a beaucoup – ne bénéficie d'une telle attention de la part des autorités françaises. Le président de la République lui-même s'est exprimé sur ce sujet.
Plusieurs visites consulaires ont été organisées. Une audience devait avoir lieu aujourd'hui. Si je suis bien informée, l'expulsion qui avait été fixée à la date du 4 décembre est reportée. À ce stade, M. Hamouri n'a pas été expulsé. Il a bénéficié du droit de visite consulaire et nous poursuivons le dialogue avec les autorités israéliennes. Je crois vous avoir déjà dit que nous le faisons tant à Paris que sur place, avec le plein soutien de nos partenaires européens. Nous souhaitons que M. Hamouri soit libéré, qu'il puisse jouir de l'ensemble de ses droits et mener une vie normale à Jérusalem, qui est sa ville de naissance et de résidence.
En ce qui concerne le Nicaragua, je ne sais d'où vous tenez l'information selon laquelle nous aurions peur que notre ambassadeur soit expulsé. On n'expulse pas si facilement un ambassadeur. Le nôtre vient juste d'arriver et il assume sa mission, y compris en défendant nos ressortissantes.