Le taux de 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) pour l'APD qui figure dans la loi d'août 2021 est un objectif. Un niveau précis est néanmoins fixé dans cette loi pour les années 2021 et 2022, en l'occurrence 0,55 % : j'ai le plaisir de vous dire que nous y sommes, ce qui représente un doublement en volume de l'aide publique au développement de la France depuis 2017. Si le taux de 0,55 % demeure dans le projet de loi de finances pour 2023, l'augmentation de la base, c'est-à-dire du revenu national brut (RNB), conduira à une forte augmentation en volume de notre aide en 2023, soit plusieurs centaines de millions d'euros supplémentaires.
Mon ministère a consacré plus de 1 milliard d'euros en 2020 au secteur de la santé – je n'ai pas encore les chiffres pour 2021 et pour 2022 –, la même somme pour le changement climatique et un peu plus pour l'éducation. Nous sommes donc sur une bonne trajectoire.
Pour ce qui concerne le projet EACOP, mené par une société privée, il ne comporte pas de financement public français. Je vous renvoie donc aux liens entre TotalEnergies et le gouvernement ougandais, qui sont les promoteurs de ce projet.