Depuis plusieurs jours, une vive inquiétude s'exprime dans la population à la suite de l'annonce d'éventuelles coupures d'électricité. Il est fondamental que les écoles ne subissent pas de fermeture et que la gestion des difficultés à venir ne conduise pas nos concitoyens en zone rurale à se sentir laissés pour compte.
Entre 1990 et 2018, la consommation électrique en Europe a augmenté de 27,6 % et devrait encore augmenter drastiquement, alors que l'Union européenne lance des plans ambitieux pour sortir des énergies fossiles et électrifier les transports. L'Europe s'est construite hier autour du charbon et de l'acier ; elle peut le faire demain autour de la transition énergétique. Pour cela, il faut que les règles du marché européen protègent les citoyens contre la précarité énergétique. En septembre, la présidente de la Commission européenne indiquait qu'il était nécessaire de réformer le marché européen de l'électricité, notamment par le découplage du prix de l'électricité de celui du gaz. Pouvez-vous nous détailler la feuille de route de la diplomatie française et de la représentation française de l'Union européenne sur cette question ?
Quelles solutions communes le Gouvernement et l'Union européenne recherchent-ils pour mieux prévenir les crises dans l'approvisionnement en électricité ? Le besoin est réel de diversifier les sources d'approvisionnement énergétique, notamment par l'importation de gaz naturel liquéfié. Plus généralement, du point de vue de la diplomatie économique, quelle est l'action du ministère de l'Europe et des affaires étrangères et de l'Union européenne pour diversifier nos sources d'énergie ?