Nous sommes très heureux de vous recevoir, madame la ministre, car le moins que l'on puisse dire est que la cour est pleine. Vous avez bien des choses à nous dire, bien des inquiétudes à apaiser, bien des réponses à nous apporter.
L'agenda international ne manque pas d'interpeler. Au regard de la situation en Allemagne et en Italie, comment envisagez-vous l'évolution de l'Union européenne ? Que pouvez-vous dire des relations avec les États-Unis à la suite du voyage du président de la République à Washington et à la Nouvelle-Orléans ? S'agissant des Balkans occidentaux, quelle est la position du président de la République qui a assisté hier à Tirana à un sommet à leur sujet ? S'ajoutent à cet agenda déjà très rempli de grands forums internationaux comme le Forum de Paris sur la paix ou la Conférence de Charm el-Cheikh sur le changement climatique, dite COP 27.
Nous sommes également préoccupés par la révolte – ou la révolution, la protestation, la contestation, selon les points de vues – de la population iranienne à l'encontre du gouvernement de Téhéran, mais aussi par le destin des Kurdes de Syrie, que j'ai dernièrement reçus.
Le paysage international est très inquiétant, sans parler de la guerre en Ukraine. Quelles réponses notre diplomatie peut-elle apporter à toutes ces questions ?