…parce qu'il va dans la bonne direction. En cette occasion, je voudrais néanmoins rappeler à mon tour que les États-Unis sont beaucoup moins frileux que l'Union européenne quand il s'agit de défendre leurs intérêts et leurs industries. L'industrie européenne reste menacée de délocalisations vers la Chine ou des pays à bas coût, mais elle est désormais menacée par des délocalisations vers les États-Unis.
La réponse européenne et la récente visite du président Macron aux États-Unis sont clairement en dessous de la main pour ne pas dire à côté de la plaque. À un moment donné, il faut savoir taper du poing sur la table, ne pas avoir peur d'employer des mots qui fâchent : les États-Unis – comme tous les autres – font du protectionnisme, et il est temps que l'Europe s'y mette aussi.