Je soutiens évidemment le sous-amendement et ce que vient de dire notre collègue. Les petites installations des communes rurales ne s'inscrivent pas nécessairement dans une logique d'autoconsommation et c'est bien le cas de figure qui nous préoccupe, monsieur le rapporteur et madame la ministre : l'amendement ne répond pas à ces situations, dans lesquelles le dispositif de production, bien que n'étant pas principalement dédié à l'autoconsommation, dégage des recettes très faibles. Je pense pour ma part qu'il faut fixer un plafond à ne pas dépasser et au-delà duquel les collectivités seront évidemment tenues d'établir un budget annexe ou de mettre en place un Spic.
Une telle situation est comparable à celle des services des eaux des toutes petites communes, pour lesquels on n'établit pas de budget annexe parce que le nombre d'habitants concernés est très faible et les sommes en question, dérisoires.