Vous répondez encore : affaiblissement de notre système social et de solidarité, avec notamment les réformes de l'assurance chômage, qui poussera les plus précaires dans une précarité plus grande encore, du RSA, et bientôt des retraites, par le moyen d'un nouveau 49.3. Vous repoussez presque systématiquement les propositions, pourtant issues de concertations et indolores pour les finances du pays, lorsqu'elles sont issues de l'opposition, mais aussi de votre camp, comme la nouvelle taxe sur les superdividendes – je pense à M. Jean-Paul Mattei. Vous répondez aussi : multiplication de chèques et d'aides d'État, qui tiennent place de politiques ambitieuses, notamment en matière d'énergie.
Ce budget est bancal et nie les réalités à venir, puisqu'il est fondé sur des hypothèses macroéconomiques détachées de la réalité. Sur l'évolution de la conjoncture, toutes les prévisions des institutions nationales et internationales sont plus pessimistes que celles du Gouvernement.