Ma famille politique a souhaité vous proposer un ensemble de mesures cohérentes ou, dans certains cas, des pistes de travail, notamment sur la fiscalité du capital, des revenus d'activité ou des petites entreprises. Aucune de ces propositions n'a reçu votre assentiment, ni celle de l'Assemblée – nous le regrettons.
Toutefois, le pays a changé. La crise sanitaire est passée par là, comme la crise économique, malgré nos efforts pour l'endiguer, et la crise ukrainienne, dont nous voyons les effets ailleurs que sur le front, avec ses gagnants et ses perdants. S'ajoute enfin la crise énergétique, fruit de la crise ukrainienne et d'un marché qui dysfonctionne. Dans ce monde qui change, nos pratiques doivent changer aussi, et nous ne devons pas avoir de tabous en matière d'imposition. Les Français attendent plus de justice fiscale. L'impôt existe, ils y consentent. Si les politiques publiques vont avec, notamment en matière de sécurité, de justice, d'école,…