…il consacre les effets sur la stratégie portuaire du recours croissant aux énergies renouvelables marines. Comme je le répétais hier, les éoliennes en mer constituent une manne industrielle. D'ores et déjà, elles représentent 6 600 emplois directs ; en 2035, ce sera 20 000. La France compte à elle seule le tiers des éoliennes offshore d'Europe ; plus de la moitié de la chaîne de valeur et de la chaîne de production est française. Il y a là, pour nos ports et nos villes portuaires, un formidable potentiel de développement, ainsi que M. Tavel l'a rappelé en prenant l'exemple de Saint-Nazaire. Mieux vaut donc ne pas modifier la rédaction de l'article.
De plus, ces trois amendements identiques qui tendent à réécrire l'article et à prévoir la consultation des EPCI sur les raccordements au réseau de transport et de distribution sont déjà pleinement satisfaits, l'association des EPCI aux décisions étant prévue dans le cadre de la procédure avec RTE dont nous avons discuté tout à l'heure.
Je demande donc le retrait de ces amendements. Conservons l'article 15 ter tel qu'il est actuellement rédigé : sa portée est plus ambitieuse.