Pour notre part, nous souhaitons aller encore plus loin.
Votre mesure conduirait également à remettre en cause une filière industrielle. Nous risquerions de reproduire la situation actuelle de l'éolien terrestre et du photovoltaïque, en sabordant le travail accompli pendant des années par des ingénieurs, des techniciens et des ouvriers français – malheureusement passés sous pavillon étranger dans de nombreux cas, mais qu'il serait souhaitable de faire revenir sous pavillon français.
Je signale au passage à mes collègues du groupe Les Républicains que leur proposition reviendrait sur une démarche engagée sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Peut-être, monsieur Le Fur, que vous ne vous y retrouvez plus ; en l'occurrence, il s'agissait sans doute d'une des seules bonnes décisions qu'il ait prises.
Nous avons besoin d'éoliennes en mer. Nous avons besoin d'en planifier le développement pour répondre aux enjeux de biodiversité et de conflit d'usage, aux inquiétudes des pêcheurs qui ont besoin de visibilité. Pour ce faire, nous avons besoin de l'éolien posé comme de l'éolien flottant. C'est pourquoi nous nous opposons à l'ensemble de ces amendements.