Il a servi de leçon ! Grâce à cette expérience, la législation a évolué et il n'est plus possible aujourd'hui de faire ce qui a été fait à l'époque. Maintenant que la législation a été modifiée pour que les choses soient opérées dans le bon ordre, que des concertations sont menées en amont pour définir les zonages, que des documents stratégiques de façade sont réalisés et qu'une planification plus large s'engage, il reste à régler la question des aires protégées.
Pour ma part, je ne voudrais pas que l'interdiction d'implanter des éoliennes à l'intérieur d'une zone protégée entraîne, par contrecoup, davantage de difficultés à créer de nouvelles zones protégées. C'est le point qui a fait pencher la balance, me concernant. Le fait que l'OFB, nouvel établissement public désormais en ordre de marche et auquel je tiens énormément, ait son mot à dire est, à mes yeux, une sécurité suffisante : il peut déterminer s'il est possible, ou non, de réaliser des projets à tel ou tel endroit. Cela nous évitera de tomber dans le piège qui serait de ne plus pouvoir créer de nouvelles zones protégées parce qu'on y aurait implanté des éoliennes.