L'éolien en mer, implanté dans des zones plus exposées aux vents, est plus productif que l'éolien terrestre. Toutefois ces parcs, lorsqu'ils se situent trop près des côtes, contribuent à défigurer le littoral. L'Agence internationale de l'énergie (AIE), se fondant sur des hypothèses hautes – profondeur de fonds allant jusqu'à 200 mètres, distance aux côtes jusqu'à 300 kilomètres – estime que le potentiel éolien en mer est susceptible d'atteindre 140 gigawatts (GW) pour les installations flottantes. C'est cette technologie qu'il faut privilégier : avec les éoliennes éloignées des côtes, l'impact visuel est réduit et le potentiel de production est plus élevé.
Cet amendement vise à encourager le développement de l'éolien flottant : dans les procédures de mise en concurrence prévues à l'article L.311-10 du code de l'énergie, les zones d'implantation des projets d'éoliennes en mer devront se situer à une distance minimale de 40 kilomètres des côtes.