M. Sébastien Lecornu, ministre des armées, vous prie d'excuser son absence : il est actuellement très occupé par la prochaine loi de programmation militaire (LPM). Il m'a demandé de vous rassurer sur la nécessaire adaptation de nos armées aux nouvelles menaces, qui doit se faire en rendant plus flexible l'accès à la réserve. Notre objectif est d'avoir un militaire de réserve pour deux militaires d'active.
Un groupe de travail sur l'avenir de la réserve militaire s'est réuni hier, après une première réunion le 21 novembre en présence du ministre des armées. Ce groupe de travail, l'un des six mis en place par Sébastien Lecornu, préfigure une nouvelle méthode de coconstruction de la prochaine loi de programmation militaire. En amont de la présentation du texte en Conseil des ministres et de son dépôt devant les deux assemblées parlementaires, il traduit la volonté du ministre de mener une large concertation sur les sujets les plus structurants pour l'avenir des armées.
Les autres thématiques retenues pour ces groupes de travail sont : alliances et partenariats stratégiques ; économie de guerre et équipement du combattant – la capacitaire ; environnement de travail et conditions de vie du militaire et de sa famille ; espace et cyber ; mémoire combattante. Les groupes de travail réuniront parlementaires, entreprises, associations, représentants des organisations syndicales et patronales, chercheurs, etc.
S'agissant plus spécifiquement du groupe de travail sur l'avenir de la réserve militaire, la réunion de ce lundi a permis de rehausser l'ambition du ministère pour retenir à l'horizon 2035 l'objectif d'un réserviste pour deux militaires d'active. Pour atteindre cet objectif, il a identifié une quinzaine de mesures concrètes que le groupe de travail expertisera dans les prochaines semaines, en particulier le recul des limites d'âge et d'adaptation des critères d'aptitude médicale, la pleine utilisation des réservistes au quotidien dans nos unités militaires et le développement de la réserve.