Quant à l'amoxicilline, la problématique, mondiale, est liée à un défaut de production. Mais il convient aussi de souligner que, d'après les sociétés savantes, les antibiotiques font l'objet de prescriptions excessives – à hauteur de 50 % environ –, particulièrement en France, et qu'une alternative existe pour l'ensemble des produits que vous avez mentionnés.
Les travaux en cours visent à renforcer les liens existants avec les industriels du médicament, comme je l'ai dit tout à l'heure. Dans le cadre de nos discussions sur le prix des médicaments, nous leur demandons aussi un engagement quant au niveau de stock qu'ils doivent avoir pour certains produits – c'est technique, mais particulièrement utile. Enfin, les travaux portent également sur un meilleur usage des antibiotiques. Dans une logique de santé globale, One Heath, nous devons en effet résoudre le problème de l'antibiorésistance, qui tue plusieurs centaines de milliers de personnes par an.
Enfin, si les pulls ne régleront certes pas le problème des épidémies, les masques, eux, le peuvent, et je vous invite à en porter un dans les transports.