…qui nous permettra de rapatrier en France la production de principes actifs – ce sera par exemple le cas du paracétamol l'année prochaine.
Notre système d'alerte, conduit par l'ANSM, est très intéressant : non seulement il nous informe avant les pénuries sèches, mais il nous permet aussi d'avoir un diagnostic. Les causes, malheureusement, sont en effet multiples. La pénurie de paracétamol que nous avons subie il y a deux mois était liée à un manque de principes actifs et à une augmentation de 13 % de la consommation. Nos discussions avec les industriels ont permis de corriger la situation en quelques semaines, et il n'y a désormais plus de problème avec le paracétamol pour adultes.
S'agissant du paracétamol pédiatrique, comme j'ai eu l'occasion de l'expliquer tout à l'heure à votre collègue, le problème est lié à un mouvement social au sein du groupe Sanofi, qui a réduit à la fois la production et la distribution du produit. Nous avons donné aux pharmaciens la possibilité de se fournir auprès des grossistes, qui disposent de stocks, et non plus directement auprès des usines afin de mieux répartir les produits sur le territoire national.