Dès les premiers jours de mon action, j'ai eu à cœur d'apporter des réponses aux difficultés que connaissent les Ehpad. J'ai toujours privilégié un dialogue constant, franc et transparent avec l'ensemble des acteurs d'un secteur pourvoyeur en emplois et qui fournit un service si essentiel à l'ensemble de nos concitoyens.
Comme vous l'avez dit, depuis le début du quinquennat, nous agissons pour faire face aux difficultés de recrutement et aux problèmes d'inflation. Nous avons notamment étendu le bénéfice du bouclier tarifaire sur l'énergie à tous les Ehpad ; dans le cadre du PLFSS – projet de loi de financement de la sécurité sociale –, nous leur avons alloué 440 millions d'euros de crédits supplémentaires pour financer le coût de l'inflation et l'augmentation du point d'indice. En outre, le PLFSS pour 2023 prévoit une augmentation de près de 5,1 % de leur budget, soit 700 millions d'euros supplémentaires, et il ouvre des crédits au titre de la revalorisation des salaires. Il encadre également l'intérim et engage une dynamique de recrutement, avec l'embauche de 50 000 professionnels de soin.
Dans le cadre du volet « bien vieillir » du Conseil national de la refondation, nous continuerons à aborder la question, mais de manière bien plus large : nous ne pourrons pas résoudre durablement les difficultés si nous ne prenons pas en considération tous les aspects du problème, en particulier la formation, les parcours professionnels et la qualité de vie au travail de tous les professionnels des Ehpad.
Conscient des difficultés du secteur, j'ai demandé aux agences régionales de santé de rester particulièrement attentives aux problèmes que rencontrent les établissements et de n'en laisser aucun sur le bord de la route.