À l'Assemblée nationale, un bilan a été commandé immédiatement après le Grenelle de l'environnement. En réalité, trois bilans ont été demandés : un bilan carbone, un bilan énergétique et un bilan sur la qualité de l'air. Ils seront présentés au cours du premier semestre 2023.
Au sein du présent groupe de travail, nous avons souhaité faire un premier tour d'horizon dans l'attente de la remise de ces bilans, qui pourront montrer de fortes voies de progrès – même si nous en identifions d'ores et déjà certaines. Sur la mobilité, nous voyons qu'il est possible d'avoir des économies d'énergie et de consommation carbone. Concernant l'objectif de sobriété à 19 °C, nous avons la même difficulté que vous à déployer cet objectif dans les bâtiments, en fonction des étages. Certains immeubles sont plus récents que le Palais-Bourbon, mais, en termes d'efficacité énergétique, leur rénovation n'est pas aisée. Nous avons encore beaucoup de problématiques.
À quels critères avez-vous réfléchi pour définir l'enveloppe carbone des sénateurs, entre ceux présents en Île-de-France et membres, par exemple, de la commission des affaires culturelles et d'autres élus en métropole, disposant d'une liaison ferroviaire difficile avec Paris et membres, par exemple, de la commission des Affaires étrangères ?