Votre présentation rebondit en partie sur des politiques publiques générales. Si l'offre des prestataires extérieurs est trop chère ou insuffisante, il convient d'y réfléchir collectivement. Plus largement, nous pourrions réfléchir au fonctionnement général de l'Assemblée nationale en matière d'agenda et d'organisation. Les séances pourraient, par exemple, être organisées de façon à limiter les allers-retours des députés chaque semaine et ainsi limiter l'impact carbone. Le manque de logements pour les députés les amène aussi à circuler à Paris pour rejoindre leurs hôtels. Ces questions ne sont pas un sujet de logistique en soi, mais elles le rejoignent. Il convient d'avoir ces réflexions de manière globale.
Concernant l'alimentation et la restauration, l'Assemblée nationale a voté un certain nombre de dispositions, par exemple 50 % de produits bios locaux dans la restauration collective et le menu végétarien hebdomadaire en expérimentation. Cela ferait sens d'appliquer ces dispositions aussi à l'Assemblée nationale.
S'agissant du transport, je salue les efforts réalisés, même s'il convient d'accélérer la décarbonation des transports qui sont mis en place. Au lieu d'inciter à réaliser les trajets en train, peut-être faut-il les imposer : par exemple, le train serait la seule solution pour les trajets de moins de trois heures.
Dès ma prise de fonction en qualité de députée, j'ai reçu une carte de fidélité d'Air France. Je comprends qu'elle soit avantageuse pour certains députés, notamment des DOM-TOM, mais elle représente une incitation à multiplier les trajets aériens, à laquelle il faudrait réfléchir.