Un article du projet de loi initial prévoyait, pour les bâtiments agricoles amiantés, souvent en fibrociment de la première génération, la réalisation d'un audit afin de déposer ces toits et d'évaluer la possibilité de les équiper de panneaux photovoltaïques. La discussion en commission s'est conclue par un fléchissement de l'ambition en matière de désamiantage des toits industriels de première génération. Or on compte énormément de toits amiantés en France, comme ceux des petits garages automobiles en zone rurale. Puisqu'il est ici question d'énergies renouvelables, de santé publique, il y aurait à mon sens beaucoup à faire, tel un plan gouvernemental de désamiantage des toits industriels de première génération. Je trouve dommage qu'on ait renoncé à cette ambition car même s'il ne s'agit pas directement des énergies renouvelables, le sujet n'en est pas moins connexe puisque la pose de toits en bac acier permettrait aux bâtiments de supporter la charge de panneaux photovoltaïques. En renonçant à cette ambition, vous renoncez vous-mêmes à une grande opportunité, celle de développer l'énergie photovoltaïque. Voilà en tout cas un sujet non politique et qui n'appelle donc pas polémique. En bref, je souhaite seulement savoir pourquoi on abandonne cette ambition ou pourquoi on l'ajourne, à moins qu'un projet ne soit en cours.