Par cet amendement nous souhaitons, à tout le moins, limiter les rentes des sociétés concessionnaires d'autoroutes : il prévoit que les investissements réalisés pour déployer les équipements produisant des énergies renouvelables sur les délaissés routiers soient financés et amortis sur les recettes de la vente ou de la cession de l'énergie produite et non sur les rentes obtenues par les péages. Il ne faut pas mettre sur le dos des usagers des autoroutes le coût de ces investissements.
Cet amendement précise par ailleurs que le produit de ces recettes, s'il est supérieur aux coûts à l'issue de l'amortissement, réduise le déficit éventuel de la concession. Il s'agit, en somme, d'éviter que le coût des investissements ne soit pas pris en charge par les automobilistes. Je souligne au passage que les trois premiers du secteur, à savoir Vinci Autoroutes, SANEF – Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France – et APRR – Autoroutes Paris Rhin-Rhône – font des profits extrêmement confortables. Cela me semble un amendement de bon sens.