Je redis mon extrême réserve à l'égard de l'utilisation du mot « géobiologie », même si j'entends qu'il ne figure plus dans la version rectifiée de l'amendement.
Vous proposez d'ajouter au dossier d'autorisation des éléments sans portée pratique avérée, puisque le lien entre les symptômes et les installations n'a pas été scientifiquement établi. Ce sujet fait d'ailleurs l'objet d'un suivi scientifique par l'Anses, qui a lancé une étude longitudinale et, dans ce cadre, analyse tous les cas qui lui sont signalés.
Je rappelle que nous discutons d'un projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, pas d'un projet de loi de décélération ! La mesure que vous proposez complexifierait le dispositif, et nourrirait encore la défiance à l'égard des énergies renouvelables sans pour autant répondre aux objectifs de bien-être animal qu'elle vise. Je le redis, c'est un sujet dont nous nous occupons par ailleurs, et plutôt pas mal.
De tout temps, les nouvelles technologies ont été accusées de tous les maux – on l'a vu il y a un siècle lors du développement du train et de l'automobile. La réalité est plus équilibrée : s'il n'est pas question de balayer d'un revers de main les risques, qui doivent faire l'objet d'un suivi scientifique sérieux – l'Anses s'en charge avec beaucoup de rigueur –, ne tombons pas dans l'excès de précaution, d'autant que cela n'aurait aucun impact sur le bien-être animal, puisque les études seraient réalisées ex ante alors que nous ne disposons pas des connaissances scientifiques nécessaires pour cela. La mesure que vous proposez ne ferait donc que retarder ou créer des contentieux sur les projets.
Je comprends que ceux qui n'ont pas très envie de développer les énergies renouvelables…