Il y a deux ans de cela, la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, dont la présidente à l'époque, Mme Laurence Maillart-Méhaignerie, est ici présente, avait demandé à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) de réaliser une audition publique sur le sujet. J'avais eu la chance d'être rapporteur de cette mission.
Quels enseignements nous a-t-elle apportés ? D'abord, ce sujet ne doit absolument pas être négligé. La réalité du problème a été démontrée à plusieurs reprises, notamment par des vétérinaires, qui reproduisent les mêmes symptômes auprès des mêmes types d'animaux, en lien avec les champs électromagnétiques et les courants induits.
Ensuite, la mission de l'Opecst montre un manque de connaissance scientifique sur ce sujet. En lien avec ce que vient de dire Mme la ministre, nous avons vraiment besoin de connaissance scientifique sur ce sujet. Il faudrait renforcer les moyens du GPSE, que vous avez évoqué, M. le rapporteur pour avis, et il faudrait surtout le doter de moyens externes à ceux d'Enedis et d'EDF : certains éleveurs pourraient avoir l'impression que le GPSE est à la fois juge et partie. Le financement de la recherche est donc indispensable. J'avais alors rencontré M. Julien Denormandie, ministre de l'agriculture, pour évoquer ces sujets, ainsi que M. Philippe Mauguin, le président de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae).
Accentuons les efforts de recherche, car cela nous permettra de lever les doutes et d'atténuer les réticences envers les éoliennes ou le photovoltaïque en lien avec les charges électromagnétiques, ce qui permet d'accélérer leur développement.