Quarante-trois degrés à Biarritz le 18 juin ; cinquante et un degrés à Jacobabad, au Pakistan, le 14 mai : chaque année, nous connaissons de nouveaux records de température. L'action humaine, notre action, modifie le climat, met en péril le vivant : nous sommes entrés dans une nouvelle ère, l'anthropocène. Il n'y a plus d'orages mais des tempêtes, plus d'épisodes pluvieux mais des inondations ; les sinistres succèdent aux catastrophes ; les classes ferment à cause des vagues de chaleur. Ici comme ailleurs, régulièrement, les récoltes sont perdues, les bâtiments détruits, les routes défoncées, les arbres arrachés. Et bien souvent, il y a des morts.
Pourtant, nous savons depuis longtemps.
En 1971, Total enterre un rapport sur l'impact de ses activités sur le réchauffement climatique. En 1984, le rapport Meadows explique pour la première fois qu'une croissance infinie dans un monde fini n'a pas de sens.
Le 23/07/2022 à 13:24, Aristide a dit :
Il va falloir cesser la croissance.
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