Enfin, nous considérons que la préservation de notre modèle social passe par une réforme de notre système de retraite par répartition, qui doit devenir plus sûr, plus juste et plus fluide. Nous le savons : pour rendre le système soutenable sans augmenter les cotisations des actifs ni baisser les pensions des retraités, la question de l'âge de départ doit être posée. Les modalités de cette réforme, s'agissant notamment de la prise en compte de la pénibilité, de la fixation d'une pension minimale ou de la sortie des régimes spéciaux, doivent faire l'objet de discussions larges ; à nouveau, il nous faudra trouver la voie de la concorde et du compromis sur ce sujet.
Éducation, santé, ordre public, sérieux budgétaire, écologie, solidité de notre modèle social, risques liés à la vie hyperconnectée : ces piliers peuvent soutenir une majorité parlementaire d'action, pour faire des cinq années qui viennent un succès pour la France. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive ; nous pouvons nous retrouver sur bien d'autres sujets.
Sur tous ces enjeux, nous devrons nous appuyer sur les élus locaux et leur faire confiance.
Pour ma part, madame la Première ministre, je veux vous répéter que je soutiendrai votre action. À la suite des propos que vous avez tenus tout à l'heure, je veux vous dire qu'en tant qu'élu de la Corse, avec mes trois collègues que je salue, je serai à vos côtés pour que ce territoire vive des lendemains meilleurs.
Winston Churchill l'a dit : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge. » Soyons les artisans de bonne volonté de ce changement politique dont le pays a besoin.