Nous prenons largement notre part de l'effort en matière de politique énergétique.
En revanche, je considère que la puissance publique doit reprendre la main : il faut aménager et équilibrer le développement grâce au dialogue avec les territoires, au respect des maires et à la concertation avec les habitants. Il faut également que le seuil de saturation des habitants – le seuil de ras-le-bol, d'une certaine manière – soit pris en compte. Or ce n'est pas le marché qui fera tout cela, mais bien la puissance publique ! Nous avons besoin d'un État stratège – c'est d'ailleurs la condition sine qua non pour structurer les filières du made in France au service du nucléaire et des énergies renouvelables. Telle est la conception, pragmatique, des élus communistes et républicains.
Chers collègues de la majorité, faites attention : en n'écoutant pas ces paroles de sagesse en matière de politique énergétique, vous offrez un boulevard à ceux qui se nourrissent de la colère du peuple – une colère sur laquelle, peut-être, ils prospéreront.