Dans les territoires ultramarins, où la question du développement des énergies renouvelables se pose avec une acuité particulière, il faut donner aux préfets un rôle d'accélérateur et simplifier les projets. Prenons le cas de La Réunion où le mix énergétique est une véritable aberration : alors que nous avons le vent, le soleil et la mer, nous ne produisons que 20 % de l'énergie que nous consommons et nous importons 80 % d'énergies fossiles. Chacun comprendra dès lors les conséquences que peuvent avoir les hausses de prix de l'énergie à l'échelon mondial dans un territoire où 37 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. J'ajoute que pour nos territoires, le développement des énergies renouvelables est étroitement lié à celui de l'emploi et de la formation.
Bref, je soutiens ces amendements considérant que les élus locaux doivent, bien sûr, piloter les projets mais que les préfets ont aussi un rôle d'accélérateur à jouer.