Il vise à inscrire dans la prochaine loi de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) un objectif d'évaluation du potentiel de la biomasse des bois et des haies pour la production de chaleur. Cette évaluation doit tenir compte non seulement du potentiel du bois forestier ou du bois de haie gérés durablement, c'est-à-dire en respectant la hiérarchie des usages du bois, mais aussi de l'état des forêts et des haies bocagères qui, pour beaucoup, sont dégradées et nécessitent une régénération sur le long terme – c'est la raison pour laquelle nous souhaitons l'inscrire dans une trajectoire de cinq à dix ans.
J'ajoute que la définition du potentiel concerne aussi toutes les plantations d'arbres non entretenues et non valorisées, notamment le long des routes nationales, des autoroutes ou des voies ferrées. Nous suggérons donc de prévoir la replantation de haies et de bosquets qui, une fois valorisés, comportent de nombreux bénéfices environnementaux.