Il vise à conditionner le développement des énergies renouvelables au respect de l'environnement – ce qui est tout de même, me direz-vous, la moindre des choses –, c'est-à-dire des sols, des fonds marins, des paysages et de la biodiversité. Car les énergies renouvelables, à commencer bien sûr par les éoliennes, ont un impact négatif sur l'environnement.
Je prendrai quelques exemples déjà cités à la tribune il y a quelques instants. Des millions de tonnes de béton sont nécessaires pour fixer les mats des éoliennes qui culminent parfois à plus de 200 mètres. Celles-ci utilisent également des terres rares, importées comme le sont la plupart des panneaux solaires, made in China – il est vrai que le commerce extérieur français se porte si bien que l'on peut se permettre cette petite fantaisie. Les routes migratoires des oiseaux sont coupées et des fonds marins, labourés comme si un tracteur leur passait dessus, pour le plus grand bien évidemment de la faune et de la flore. En un mot, tout cela produit un carnage.