Il y a des débats au cours desquels il est de bon ton de dresser des comparaisons. M. Piquemal a ainsi proposé une comparaison avec l'Espagne, et je souhaite apporter trois éléments de réponse à ses arguments.
Premièrement, il se trouve que je connais Yolanda Díaz, puisqu'elle est ministre du travail en Espagne, comme vous l'avez dit. C'est justement avec elle et avec d'autres que nous avons eu l'occasion, d'abord Élisabeth Borne puis moi-même, pendant la présidence française du Conseil de l'Union européenne, de mener à leur terme des discussions sur des textes importants, tels que la directive sur l'égalité entre les femmes et les hommes dans les conseils d'administration des sociétés cotées ou la directive pour le salaire minimum équitable en Europe, que Yolanda Díaz avait saluée comme une grande mesure alors que votre groupe politique avait considéré qu'il s'agissait d'une « mesurette ». Nous travaillons peut-être davantage avec elle que vous ne le faites vous-même, tout en vous revendiquant de sa ligne politique.