Je me félicite que six amendements du Rassemblement national aient été adoptés en commission. J'en ai pour ma part défendu quatre et je laisserai ma collègue Yaël Menache les évoquer de nouveau. À ce stade, le texte n'obtiendra toutefois pas nos faveurs, mais il n'est jamais exclu que le débat puisse conduire à des concessions.
Je voudrais conclure en revenant sur mon propos général : je vois chaque jour, dans ma circonscription, des Français qui, en grande partie à cause des factures énergétiques, doivent choisir, lorsqu'ils se rendent dans les magasins, entre nourrir leurs enfants et leur acheter des cadeaux pour Noël. Dix mois après le discours de Belfort, le Gouvernement n'a aucune excuse pour n'avoir pas préparé un texte global en faveur de notre souveraineté énergétique. Finalement, les Français vont passer leur hiver dans la crainte du présent, alors que nous aurions pu collectivement susciter leur espérance pour l'avenir. Quel dommage !