C'est avec gravité, conscient de l'importance des enjeux, que j'ouvre mon intervention en citant l'un des plus grands hommes d'État de notre histoire, le cardinal de Richelieu : « Rien n'est plus nécessaire au gouvernement d'un État que la prévoyance, puisque, par son moyen, on peut aisément prévenir beaucoup de maux qui ne se pourraient guérir qu'avec de grandes difficultés quand ils sont arrivés. » Le cardinal poursuit ainsi : « Ceux qui vivent au jour le jour vivent heureusement, mais malheureusement, on vit sous leur conduite. »
Dans la continuité de mon collègue Jean-Philippe Tanguy, je peux dire que la prévoyance d'État est l'apanage de Marine Le Pen,…