Dans un environnement de plus en plus fragilisé, notre ambition est d'entreprendre une transformation profonde de notre modèle, entre sobriété et efficacité énergétique. C'est cette volonté d'agir qui nous réunit aujourd'hui. Alors que la guerre est aux portes de l'Europe, garantir notre souveraineté énergétique est une priorité. Cette exigence nous est rappelée avec acuité : nous devons impérativement réduire notre dépendance à des équilibres géopolitiques fragiles et développer la production énergétique sur notre territoire.
Le projet de loi qui nous réunit doit traduire concrètement les engagements que nous avons pris sur le plan international mais aussi, et surtout, à l'égard de nos concitoyens. Ces engagements sont clairs et partagés : protéger notre environnement et le climat, et garantir la sécurité énergétique. En d'autres termes, il s'agit de faire du développement durable une priorité.
Je souhaite remercier chacun pour l'esprit de responsabilité qui l'a animé jusqu'ici, car il me semble que nos échanges en commission, certes nourris, ont toujours été sereins et constructifs. Cela tient avant tout, et je m'en réjouis, à la volonté, partagée sur tous les bancs, de travailler à des solutions communes. Tel a été le cas, par exemple, lorsque nous avons adopté un amendement transpartisan visant à prendre en compte la préservation de la biodiversité lors de l'implantation d'éoliennes en mer, en particulier dans les aires marines protégées. Je remercie, à cet égard, l'ensemble des groupes de la NUPES pour les échanges que nous avons eus dans le but commun de protéger la biodiversité.