La vision du Gouvernement rejoint assez largement celle du rapporteur. Nous ne souhaitons évidemment pas mettre en concurrence souveraineté alimentaire et souveraineté énergétique. Nous voulons trouver les moyens de concilier les deux.
L'un d'eux est d'autoriser l'utilisation des zones classées comme agricoles mais qui ne sont pas productives. Un autre est de permettre à l'agriculteur de bénéficier d'un revenu complémentaire sans que celui-ci ne se transforme pour autant en producteur d'énergie au détriment de son activité agricole. Il faut enfin se préoccuper de l'accès au foncier et de son coût.
Les amendements risquent d'empêcher l'exploitation à des fins de production énergie des délaissés autoroutiers ou des zones dégradées. J'y suis défavorable à cause de leur rédaction plus que de leur philosophie.