Les électeurs ont donc fait le choix d'une minorité présidentielle et d'un parlementarisme de fait. Le cœur du pouvoir a quitté le palais de l'Élysée pour prendre place ici, au Palais-Bourbon.
Inquiétant ensuite, car cette assemblée est des plus mal élue de son histoire ; sa légitimité est mise à mal par la marée montante de l'abstention, symptôme d'une démocratie fatiguée et d'électeurs qui ne croient plus en leurs représentants.