Le groupe Les Républicains est très heureux de la concrétisation de ce traité, qui s'est fait dans les coulisses du sommet franco-italien de Lyon en 2017.
Permettez-moi tout d'abord d'avoir une pensée pour la regrettée Marielle de Sarnez, car je sais à quel point ce traité lui importait. Elle a été une immense présidente de la commission des affaires étrangères et je tenais à lui rendre hommage.
La ratification de ce traité est aussi un bonheur personnel. Même si je m'exprime souvent – et si l'on me voit d'abord – comme le député des Français d'Israël, je suis aussi le député des Français d'Italie. Ma grand-mère, Enrichetta, est née dans le ghetto de Venise et mon père, qui était italien, est devenu apatride pendant la guerre. C'est donc une joie pour moi que de voir se renforcer la relation franco-italienne, qui a longtemps été caractérisée par des échanges insuffisants entre nos administrations et nos gouvernements, au détriment des Français d'Italie.
Nos pays, qui sont des pays frères, vont désormais se coordonner sur nombre de sujets : environnement, développement durable, géopolitique, sécurité et défense, toutes questions essentielles à l'heure où l'Europe est déstabilisée par l'invasion russe et pour faire face à la nucléarisation iranienne – un sujet qui m'obsède.
Cet accord est un bonheur pour l'ensemble des Français d'Italie, qui sont nos vrais ambassadeurs. Je resterai mobilisé au côté de nos acteurs consulaires et je veux rendre hommage à notre ambassadeur, Christian Masset, qui a été un magnifique serviteur de l'État au cours des cinq dernières années. À présent, il va falloir accompagner le déploiement de ce traité, attendu de longue date.
Je veux, pour finir, appeler votre attention sur une question fiscale, qui obsède nos retraités. Il importe que l'administration italienne s'implique pour résoudre le problème de nos retraités, dont les arriérés peuvent atteindre des dizaines de milliers d'euros, du fait d'une très ancienne convention fiscale.