On a dit beaucoup de choses, et je voudrais apporter une touche d'optimisme : s'il est vrai qu'il y a de moins en moins de paysans dans notre pays, contrairement à ce qu'on dit, de nombreux jeunes souhaitent s'installer et devenir paysans, afin de retrouver du sens dans leur vie et de produire des aliments de bonne qualité pour nourrir notre population. Le problème est tout simplement celui de la répartition de la terre : il faut lutter contre la concentration des territoires, contre le productivisme et les normes.
Si la prise en compte des vingt-cinq années les plus avantageuses dans le calcul de la retraite des paysans est une nécessité, ce n'est qu'un premier pas : il faut valoriser leur métier et revaloriser leurs rémunérations.