Prévoir un an pour réaliser les simulations nécessaires, cela nous paraît d'autant plus suffisant que le régime de retraite des salariés est né dans des conditions bien pires : en 1946, il n'était pas possible de reconstituer les carrières et l'informatique n'existait pas. Nous sommes donc convaincus qu'il est possible d'avancer l'entrée en vigueur de la mesure. Nous nous sommes tous accordés, et c'est heureux, sur la reconnaissance d'un principe de dignité pour les travailleurs et les travailleuses agricoles non salariés. Dès lors, il nous semble que l'on ne peut pas se permettre de fixer un échéancier aussi lâche : prévoir une année entière avant l'entrée en vigueur, c'est se donner 364 jours de trop.
Pour conclure, j'ai entendu dire qu'il était « difficilement possible » que cette mesure entre en application en 2024. Dans cette formule, il y a deux mots : « difficilement », mais aussi « possible »…