Je tiens à insister sur l'obligation de résultat qui nous incombe. L'article 1er a pour objectif d'étendre aux non-salariés agricoles le calcul de la retraite de base sur les vingt-cinq meilleures années de revenus. Nous n'avons pas le droit d'échouer : c'est un objectif que nous devons obligatoirement atteindre. Les non-salariés agricoles, ce sont les chefs d'exploitation, les aidants familiaux ou encore les conjoints d'agriculteurs qui participent aux travaux quotidiens : ce sont tout simplement nos agriculteurs, nos viticulteurs, nos éleveurs ou encore nos maraîchers.
Emmanuel Macron avait affirmé en 2020, lors du Salon de l'agriculture, qu'il était impossible de revaloriser les pensions de retraite des agriculteurs : j'invite tous les parlementaires à lui donner tort. Il est de notre responsabilité collective d'avancer dans ce domaine, et de montrer aux Français que l'Assemblée nationale peut changer directement et positivement leur vie. En 2022, comment est-il encore possible que des agriculteurs perçoivent moins de 900 euros net de pension de retraite ? C'est largement en dessous de la moyenne nationale, et il est temps que cela change. N'oublions jamais que les agriculteurs sont ceux qui font vivre la nation : nous leur devons tant – en l'occurrence, nous leur devons de meilleures retraites.