La biodiversité connaît une crise mondiale majeure. Un récent rapport du Fonds mondial pour la nature indique que les populations de vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles –, étudiées sur plusieurs décennies, ont chuté de 69 % en moyenne entre 1970 et 2018.
La COP15 qui se tiendra à Montréal en décembre représente une occasion unique d'avancer pour la protection de la biodiversité à l'échelle mondiale. Aussi, je remercie Jean-Marc Zulesi de donner aux membres de l'Assemblée l'occasion de s'exprimer en faveur d'une COP15 ambitieuse, à la hauteur des enjeux actuels. Cette expression est particulièrement bienvenue alors que la Conférence des parties sur la diversité biologique reste relativement méconnue. Les associations craignent d'ailleurs que cette chance de protéger l'environnement nous échappe. Le fait que les chefs d'État ne soient pas directement conviés à l'événement participe à cette crainte. Le fait que le texte final issu de la COP27, qui s'est tenue il y a quelques jours, ne mentionne pas l'occasion cruciale qu'est la COP15 est également inquiétant. Cela démontre la persistance des obstacles à une approche plus intégrée, « […] malgré les appels des scientifiques et des peuples autochtones », ainsi que le souligne le directeur de Campaign for Nature, Brian O'Donnell.
Nous avons un rôle à jouer pour sensibiliser le plus grand nombre à l'importance de ces discussions et pour mobiliser autour de cet événement. Cette proposition de résolution nous en donne l'occasion. Les députés du groupe Socialistes et apparentés, qui en partagent les objectifs, la voteront.