Elles pèsent sur l'urbanisme de nos communes, sur l'activité de nos entreprises, sur les productions de nos industries, sur les exploitations de nos agriculteurs, et sur tout le quotidien de nos concitoyens. Combien de pays dans le monde peuvent en dire autant ?
Malgré cette terrible réalité, certains mouvements politiques pensent toujours que c'est en se culpabilisant et en alourdissant la chape de plomb qui pèse sur les Français que toutes les solutions émergeront. Croire en de pareilles inepties revient à emprunter le chemin de la facilité ; c'est la conséquence d'une idéologie aussi incohérente qu'illusoire.
Nous demandons à notre peuple et à notre économie de multiplier les efforts au nom de l'écologie et de l'environnement, cependant que nous multiplions les contrats avec des pays qui ne respectent aucune norme.
Nous pourrions pourtant parler de la Chine, premier pollueur mondial, et de sa politique, qui considère l'environnement comme une denrée indéfiniment remplaçable. Nous pourrions parler des accords passés avec les États-Unis : tandis que la France interdit sur son sol l'exploitation du gaz de schiste, nous importons en 2022 plus de 3 millions de tonnes de GNL – gaz naturel liquéfié – venant de l'Amérique. Ainsi, du moment que le gaz est originaire des États-Unis, il ne pollue pas !