Il vaut infiniment mieux empiler les bonnes intentions que d'en exhiber de mauvaises. C'est sans doute ce qu'ont pensé les auteurs de ce texte bizarre et emphatique qui condamne l'invasion de l'Ukraine par la Russie et les crimes que cette dernière y commet.
Ce texte est en effet bizarre pour trois raisons.
Tout d'abord, il survient neuf mois après le début de la guerre, et son rejet ou son adoption ne changeront donc strictement rien aux événements ni aux décisions de l'exécutif en la matière. En cela, il reflète bien votre conception ornementale du parlementarisme, mes chers collègues.