La réforme constitutionnelle de 2008 a fait sien cet objectif et a donné davantage de droits au Parlement en matière d'initiative et de contrôle législatif. Elle a reconnu les droits de l'opposition, à laquelle revient la présidence de la commission des finances. Elle était inspirée par l'inquiétude démocratique d'un parlement qui ne refléterait plus l'opinion ou musellerait l'opposition au point que celle-ci n'aurait d'autre choix que la rue pour se faire entendre.
Nous avons la chance de disposer d'un socle institutionnel solide qui permet d'inscrire le changement politique majeur que nous vivons dans le cadre existant. Le Parlement devient désormais incontournable et n'est ni une chambre d'enregistrement ni un récif sur lequel se brisent toutes les réformes ou toutes les idées.