Je déplore l'ambiance qui règne dans cette commission. Lorsque quelqu'un prend la parole, la moindre des choses est de l'écouter. La tonalité générale est prescriptive et agressive. Il faut que la pression redescende. Voyez, rien qu'en ce moment, on rit, on se moque pendant que je parle !
Je suis déçue que ce débat n'aboutisse à aucune solution pour nos étudiants. Hier, j'ai déjeuné au Crous avec des étudiants de l'université de Bobigny à qui j'ai demandé qui peut payer 1 euro pour le repas et qui ne le peut pas. On m'a signalé que nombre de jeunes non boursiers en grande précarité se présentent au Crous mais ne parviennent pas à faire les démarches nécessaires faute de personnel. À Bobigny, de nombreux jeunes ne déjeunent pas à midi et sautent un repas. Des étudiants en médecine m'ont confié être au bout du rouleau et qu'ils n'achèveraient peut-être pas leurs études.