Il ne faut pas confondre fracture éducative et déterminismes sociaux qui limitent l'accès à l'enseignement supérieur. Le programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa) montre que l'école française n'est pas très performante pour réduire les inégalités sociales. Pour ce qui est de la fracture éducative, nous avons travaillé à la réduire, par exemple à travers le dédoublement des classes en cours préparatoire. La question de la précarité étudiante est différente car arriver au bac et accéder à l'enseignement supérieur suppose déjà de s'être affranchi d'un certain nombre de déterminismes sociaux. Nous devons continuer à travailler dans ce domaine.
Je suis frustrée de cette discussion et je regrette le ton péremptoire et donneur de leçons du rapporteur, qui heurte et qui ne fait pas honneur au débat qu'il souhaite engager. Sur le fond, ce n'est pas par une allocation que nous parviendrons à régler ces problèmes, mais en améliorant la condition étudiante dans les domaines du logement ou de la santé. Néanmoins, il n'est pas possible d'attendre un an et demi avant d'avoir des explications, c'est vrai.