Nous avons vu les images que vous avez rappelées, monsieur le rapporteur. Dans nos circonscriptions, nous rencontrons ces jeunes et nous visitons les épiceries solidaires. Aussi, j'aimerais vous entendre mais je n'y parviens pas. Nous serions les riches, les autres des pauvres, et vous dans une autre catégorie que j'ai du mal à identifier. Certains des éléments que vous avancez sont positifs mais ne répondent pas à l'objectif, surtout compte tenu des travaux qui ont été annoncés et auxquels nous tenons.
Nous ne sommes pas tous députés depuis trois générations. Beaucoup d'entre nous ont des enfants à élever, et trouvent peut-être leurs études coûteuses. Vous vous souciez des enfants qui refusent le lien avec leurs parents aisés et vous voudriez qu'ils touchent votre allocation ? Franchement, cela me pose un problème.
Par ailleurs, je dirai au Rassemblement National que si quelqu'un a présenté tous les documents qu'il faut pour être admis dans nos écoles professionnelles et nos universités, on n'a plus à se soucier de son origine.
Il faut penser à cette génération, proposer une véritable solution et attendre le résultat des travaux engagés pour voir comment avancer ensemble, en sortant des postures.