Monsieur Vigier, madame Iborra, on travaille généralement douze heures d'affilée, trois jours par semaine : il ne s'agira pas d'effectuer un test quotidien.
Madame Janvier, vous étiez absente lors de l'audition des représentants de la HAS. Mais onze personnes étaient présentes, dont un collaborateur de votre groupe. Je répète ce qui a été dit clairement : « Le protocole proposé par la rapporteure est de nature à protéger du risque épidémique ». J'ai répondu : « Donc, pour vous, il n'y a pas de danger ? » Ils m'ont répondu par la négative, je les ai remerciés pour leur avis favorable et ils ont acquiescé. Si vous voulez vraiment mettre en doute ma parole, venez aux auditions !
La Haute Autorité a bien précisé qu'elle ne donnerait jamais d'avis sur la réintégration des soignants car c'est une question politique, mais qu'elle se prononçait sur les aspects sanitaires. Et ne me dites pas que je suis anti-vaccin alors que j'ai été parmi les premiers à me faire vacciner, parce que j'exerçais en réanimation, et ce malgré la restriction d'âge que vous aviez fixée.
Monsieur Bazin, madame Gruet, tout le monde est concerné par cette proposition de loi, y compris le personnel des services de soins infirmiers à domicile et des Sdis, les libéraux et les aides à domicile.
Madame Vidal, ce texte vise à « réintégrer » les personnels suspendus : il s'agit bien de ceux qui ont déjà un poste.
Enfin, madame Janvier, une suspension d'un an est déjà une sanction considérable et en plus de cela, nous proposons un protocole sanitaire renforcé.