Notre débat gagnerait à tenir compte du fait que la médecine, les thérapeutiques, les remèdes sont des questions à caractère social. Il y a eu plusieurs façons de traiter la prévention, en l'espèce les injections vaccinales : le Portugal, par exemple, a un taux de vaccination record sans avoir opté pour la contrainte.
L'argumentaire de la rapporteure soulève la question de la conception de la santé. Il n'y a pas deux camps, pour ou contre les vaccins, s'agissant de l'efficacité du produit, de son usage ou de son sens. La médecine est sociale. Nous devons faire avec les croyances et les convictions des patients. En l'occurrence, la confiance, vous n'avez pas su la gagner. Dont acte. Peut-être faut-il en chercher la raison dans l'absence de plan sanitaire pour le traitement du « covid long » ou dans les fortes difficultés financières des départements pour financer des vaccins qui ne sont pas remboursés, comme le Bexsero contre la méningite !
Au fond, notre débat porte sur l'efficacité de nos politiques de santé publique.