Il ne s'agit pas de prendre à partie une personne, que l'on considérerait comme indigne.
Les organisations de salariés disent toutes – j'ai une sensibilité particulière à leurs propos – qu'elles ne répondent plus à l'invitation du groupe d'experts sur le Smic. Regardons ce problème en face.
De la même façon, personne ne peut dire dans quelles conditions les membres du groupe sont nommés. Aucun débat public n'a lieu. Une redéfinition est nécessaire.
Dans les autres pays, des syndicalistes sont présents dans les instances comparables. Comme parlementaires, nous devons nous saisir de la question, ce qui pourrait renforcer notre rôle.
Sans être économiste de formation, je rappelle que l'économie est une science humaine, donc qu'il y a des débats. Or les membres du groupe d'experts ne reflètent pas les débats actuels du monde économique. C'est la raison pour laquelle les amendements sont pertinents, quelle que soit l'opinion que l'on a sur la proposition d'augmentation du Smic.