Dans la plupart des pays industrialisés, on consulte plutôt des syndicalistes que des économistes libéraux.
L'intérêt de réviser le périmètre et les compétences du groupe d'experts sur le Smic est d'obtenir des rapports qui ne soient pas des copier-coller d'une année sur l'autre. En particulier, l'expression « s'abstenir de tout "coup de pouce" au 1er janvier » et la phrase « une hausse du Smic au-delà des mécanismes de revalorisation automatique risquerait d'être préjudiciable à l'emploi des personnes les plus vulnérables » reviennent d'un rapport à l'autre, sans qu'aucune étude empirique plus récente que celle de 2013 ne soit citée.
Cela est d'autant plus dommage que des pays comme l'Espagne, la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie ou la Nouvelle-Zélande pratiquent des hausses du Smic de plus de 10 % par an, sans que les catastrophes annoncées ne se réalisent.