Il est tout à fait juste que le contexte actuel diffère de celui qui prévalait l'année dernière lorsque la loi « climat et résilience » a été adoptée. Entre-temps, le prix de l'électricité a été multiplié par trois ou quatre sur le marché de gros – sur le marché de détail, pour les ménages, le prix est beaucoup plus modéré. En dépit des mécanismes amortisseurs, l'environnement économique de ceux qui utilisent des bâtiments tertiaires a donc singulièrement changé. Un autre élément joue : la durée de la crise. On peut penser qu'une partie de la tension sur le prix de l'électricité est liée à la guerre en Ukraine, mais on ne reviendra probablement pas aux niveaux de prix que nous avons connus avant 2020. Cela change effectivement la perspective pour les projets photovoltaïques.
Toutefois, j'appelle votre attention sur la question de l'accès aux panneaux photovoltaïques et sur celle de leur compatibilité avec les structures. Je n'ai pas, à ce stade, de réponse à ces questions. Quant à l'arbitrage entre la végétalisation et l'installation de panneaux photovoltaïques, il faudra probablement différencier les deux options.
Je rappelle que nous partons d'un taux de 30 % fixé dans la loi « climat et résilience ». Le texte prévoit déjà de le porter à 50 %, ce qui représente un effort de 80 % environ. Si vous décidez de le relever à 60 %, il s'agira d'un doublement.